Nous l’avons vu, Citroën était, avec le SC-CAR, particulièrement en avance sur son temps, en lançant un système capable de supprimer le roulis, et ainsi de révolutionner l’efficacité des liaisons au sol. Mais l’histoire de l’antiroulis actif ne débute pas en 1994 chez Citroën : le premier brevet déposé par la marque l’a été… en 1944 ! Et si le SC-CAR n’est pas reconduit sur C5, Citroën en avait bien étudié une version évoluée, intégrée à la suspension Hydractive III+…
De la même manière, Citroën a également été précurseur d’autres technologies, qu’il aura lancées bien plus tard : c’est le cas de l’ABS.
Vous trouverez sur cette page des brevets déposés par Citroën, entre autres, sur diverses technologies liées à l’amélioration des liaisons au sol.
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L’antiroulis actif, le SC-CAR
En 1966, l’essentiel de l’antiroulis mis en place sur Xantia Activa était né, hydractive incluse ! Il ne manquait qu’un élément essentiel : la capacité de calcul d’un calculateur Hydractive, capable de choisir l’état souple ou ferme du véhicule, parce qu’ici, c’est une surpression du circuit hydraulique qui provoque la commutation du système d’un état à un autre.
Il faudra attendre 1989 pour que l’idée puisse arriver enfin dans une voiture de série : la XM.
La suite sera la suivante :
- 1991 – Brevet Citroën – Dispositif anti-roulis pour essieu de véhicule à suspension hydropneumatique – celui-là même que nous verrons dans les Xantia Activa !
En prévision de l’arrivée d’Hydractive III+, sur les C5, qui révolutionne le fonctionnement de la suspension hydraulique en remplaçant certains éléments hydrauliques (correcteurs de hauteur…) par des capteurs, Citroën reprend sa planche à dessin, et fait l’autocritique de son SC-CAR. Un SC-CAR « II » est breveté, améliorant encore le fonctionnement du système.
Hélas, il ne sera jamais adopté sur la C5 de série.
La suspension Bose
La suspension Bose a fait sensation au début des années 2000, se permettant d’absorber totalement toutes les déformations de la route tout en absorbant le roulis.
Hélas, trop lourd et trop coûteux, le système n’a pas été commercialisé.
Voici les brevets déposés par Bose pour la décrire :
Vous trouverez plus de détails sur le site de Bose.
Autres évolutions
- 1996 – Brevet Citroën – Correcteur de hauteur électrohydraulique (utilisé sur C5 et C6)
- 1964 – Brevet Citroën – Montage de roue à élasticité longitudinale (les « fluid-blocs » des CX et GS)
L’ABS
Si l’ABS apparaît en grande série dans les années 1980, les traces de son apparition remontent aux années 1950 !
En voici quelques traces…